Paris, Nef du Grand Palais, 12 mai 2014
Ce soir, en bon pique-assiettes journaliste, je suis invité au vernissage d’une exposition. D’une oeuvre, en fait. La promesse d’une “étrange cité” par deux artistes russes, Ilya (lui) et Emilia (elle) Kabakov, deux pontes de l’art contemporain. Ils exposent dans l’un des plus vastes lieux de France, le Grand Palais. C’est Monumenta, un événement dédié aux oeuvres d’art monumentales, comme son nom l’indique.
Ca tombe bien, Ilya et Emilia, je n’en ai jamais entendu parler, ou si peu. Je vais mettre cette gigantesque installation à contribution, tiens.
Un peu plus loin, se profile un autre immense bloc crépi de blanc. J’y entre, et me retrouve plongé dans une immense salle de musée. Il y a les dorures, des fauteuils au milieu et… aucun tableau.
Dans la salle suivante, je décroche pour de bon.
“Pardon ? Le centre de l’énergie cosmique ?
– Oui, me répond l’oeuvre. Finis le tour de l’exposition — le tour de moi, en fait — et on en reparle”
Un quart d’heure — et une coupe de champagne — plus tard