« Eh bah ? Il n’y a pas d’œuvre ici ?
– Ah bon ? Dis-moi ce que tu vois.
– Rien.
– Vraiment ?
– Il y a un mur blanc.
– Et ?
– C’est tout. Un mur blanc, et mon ombre dessus.
– AH. Voilà.
– Quoi ? Tu es mon ombre ? C’est mon ombre l’œuvre d’art ?
– Presque. Tu n’as jamais remarqué que dans les musées l’éclairage était conçu pour effacer le mieux possible les ombres aux murs ?
– Oh…
– Moi je ne suis qu’une petite lumière derrière toi, mais je fais apparaître ces ombres étrangères au musées et aux galeries ».
– Ah bon ? Dis-moi ce que tu vois.
– Rien.
– Vraiment ?
– Il y a un mur blanc.
– Et ?
– C’est tout. Un mur blanc, et mon ombre dessus.
– AH. Voilà.
– Quoi ? Tu es mon ombre ? C’est mon ombre l’œuvre d’art ?
– Presque. Tu n’as jamais remarqué que dans les musées l’éclairage était conçu pour effacer le mieux possible les ombres aux murs ?
– Oh…
– Moi je ne suis qu’une petite lumière derrière toi, mais je fais apparaître ces ombres étrangères au musées et aux galeries ».
— « L’étrangère » de Camille Brée, au Salon de Montrouge
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